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Channel: Damien COLCOMBET Sculpteur animalier
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EDITION EN BRONZE DU GRAND CROCODILE

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Et voici le résultat de l'agrandissement du petit crocodile du Nil de 40 cm de long, épuisé depuis longtemps.

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Cette opération délicate et très longue a permis de tester tout le processus qui sert à l'agrandissement des girafes de Grandeur Nature Lyon. A la fonderie Barthélémy Art (Drôme), le petit crocodile a été numérisé, agrandi plus de 4 fois puis imprimé en "PLA", une sorte d'amidon qui donne l'aspect du plastique translucide, ou plus précisément de la fibre de verre.

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Mais l'impression 3D ne fait pas tout, loin de là ! La surface du crocodile a été entièrement recouverte de cire et retravaillée soigneusement, écaille par écaille, ce qui a été très long et, il faut le dire, assez fastidieux.

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Ce modèle en PLA et cire, qui mesure 170 cm de long, est parti à la fonte en deux parties, ensuite soudées. De nombreuses retouches sur le bronze ont encore été nécessaires avant de passer à l'étape la plus gratifiante : la superbe patine, réalisée avec son talent habituel par Ahmed.

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Lorsque les photos de l'animal dans l'herbe ont été prises, des passants croyant qu'il s'agissait d'un véritable crocodile ont demandé s'il était apprivoisé !  

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On peut donc vraiment dire que ce crocodile, qui pèse 76 kg, est une nouvelle oeuvre originale. Le premier exemplaire porte d'ailleurs le numéro EA I/IV CD (pour "Cire directe"). Un moule permettant d'éditer 11 autres exemplaires originaux, conformément à la loi, sera bientôt réalisé.

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Ce crocodile mais aussi la girafe et le girafon et toutes les dernières nouveautés (Marche des éléphants, Grand élan...) seront visibles à l'exposition qui se tiendra au CIC de Lyon rue de la République du 23 mars au 8 avril 2016.

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EXPOSITION COLCOMBET A LYON DU 23 MARS AU 6 AVRIL 2016

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Du 23 mars au 6 avril 2016, le CIC Lyonnaise de Banque et la galerie Michel Estades organisent une exposition d'une cinquantaine de mes bronzes dans un très beau lieu, au cœur de Lyon : l'Atrium du CIC rue de la République à Lyon.

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Les dernières œuvres y sont présentées : le grand crocodile du Nil d'environ 170 cm de long, la Marche des éléphants (180 cm), le grand élan, et pour la première fois la maquette en bronze de la girafe et du girafon qui seront agrandis jusqu'à grandeur nature (300 cm en haut du cou de la girafe se penchant) et installés au zoo du Parc de la Tête d'or à Lyon.

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Avec Monsieur Alain Giordano, Adjoint au Maire de Lyon.

Le vernissage de cette belle exposition a eu lieu mercredi 23 mars en présence de Isabelle Bourgade, Directrice générale du CIC Lyonnaise de Banque, de Michel Estades, fondateur et dirigeant des trois galeries de Lyon, Paris et Toulon, de Alain Giordano, adjoint au Maire de Lyon Gérard Collomb, et de Jean Brunet-Lecomte, créateur du fonds de dotation Devenir, qui porte le projet Grandeur Nature Lyon.

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Près de 200 personnes ont découvert ou redécouvert mes créations et participé à une très sympathique soirée.

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Michel Estades (au micro), Madame I.Bourgade, Monsieur A.Giordano, Monsieur J.Brunet-Leconte

 

Du 23 mars au 6 avril 2016

Atrium du CIC Lyonnaise de Banque

8 rue de la République - 69002 Lyon

Du lundi au vendredi : de 8h30 à 17h30

Samedi matin : de 8h30 à 12h30

 

Pour tout renseignement :

Galerie Estades

61 quai Saint-Vincent - 69002 Lyon

04 78 28 65 92

Du mardi au samedi

EDITION EN BRONZE DE LA GIRAFE ET DU GIRAFON

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Voici les premières photos de l'édition en bronze de la girafe et du girafon qui ont servi de modèle pour les grandes sculptures qui seront installées au Parc de la Tête d'Or à Lyon début 2017.

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Si vous suivez mon blog, vous savez que ces deux animaux ont été créés en taille réduite (68 cm de long et 53 cm de haut), puis édités en cire, retouchés par mes soins, numérisés, retouchés légèrement sur l'ordinateur. Ils seront agrandis en cire en taille 5 à 6 fois supérieure au modèle original grâce à l'imprimante 3D. Je retoucherai à nouveau ces modèles en cire grandeur nature puis ils seront fondus en bronze par parties, puis assemblés, patinés et installés au cœur du zoo de Lyon, au Parc de la Tête d'or.

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Il s'agit donc d’œuvres particulièrement intéressantes pour tous ceux qui s'intéressent de près à ce projet ou, plus généralement, à Lyon. Les collectionneurs ne s'y trompent d'ailleurs pas puisque plusieurs d'entre eux se sont dépêchés d'acquérir l'un des 10 exemplaires originaux. Il y a fort à parier que cette série sera vite épuisée !

Cette girafe et son girafon sont actuellement exposés dans l'Atrium du CIC à Lyon (voir ci-dessous) puis ils le seront à la galerie Estades de Lyon.

LIVRE : L’ÉLÉPHANT DE NAPOLEON

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Voici un livre très étonnant qui m'a été offert par une collectionneuse et que je vous conseille : "L'éléphant de Napoléon".

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On connait la girafe de Charles X, qui a débarqué à Marseille au XIXème siècle et est remontée à Paris accompagnée de Geoffroy Saint Hilaire, le Conservateur du Muséum, mais l'éléphant dont il est question ici est différent. Il s'agit du projet d'un grand monument qui aurait dû être installé place de la Bastille.

Après avoir envisagé d'y construire un arc-de-triomphe, Napoléon et Vivant Denon, doyen des savants de l'expédition d'Egypte, Directeur du Muséum central des arts et administrateur des arts depuis 1802, décident en 1808 qu'un pachyderme aurait toute sa place sur le lieu de l'ancienne forteresse. Le 2 décembre 1808, la première pierre est posée.

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Eléphants de Pairi Daiza (Belgique) arrosant le public

Le 9 février 1810, un décret consacre le projet et prévoit ceci : "Il sera élevé, sur la place de la Bastille, une fontaine sous la forme d'un éléphant en bronze, fondu avec les canons pris sur les Espagnols insurgés ; cet éléphant sera chargé d'une tour et sera tel que s'en servaient les Anciens ; l'eau jaillira de sa trompe. Les mesures seront prises de manière que cet éléphant soit terminé et découvert au plus tard le 2 décembre 1811".

Vivant Denon prévoit qu'il faudra 177 tonnes de bronze. Car c'est un colosse qui est prévu : 15 mètres de haut et 16 mètres de long, l'ensemble culminant à près de 24 mètres.

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Hélas, la conscription a emporté loin de Paris les ouvriers dans la force de l'âge et l'on manque de bras. Le chantier prend du retard et, en 1813, bien que les travaux de terrassement et de maçonnerie soient presque terminés, Napoléon s'impatiente. Tous les ouvriers disponibles doivent être embauchés, surtout les plus âgés, décide-t-il.

Plusieurs projets ont été envisagés : un éléphant nu et seul, un éléphant couvert de draperies et tentures surmonté d'un guerrier grec brandissant une lance, un éléphant portant un immense trône ou encore un siège dont se lève un dignitaire égyptien présentant en offrande un sabre, un éléphant de guerre avec une vaste tour sur le dos, etc.

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Eléphant monté par un indien - AL Barye (Musée du Louvre)

Dans tous ces projets, il est prévu une fontaine et des jeux d'eau. Jaillissant parfois de sa trompe vers le ciel, l'eau est également présente sous forme d'une cascade entourant tout le socle. L'alimentation viendra du canal Saint-Martin.

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En 1810, voulant se faire une idée précise des proportions du géant, Vivant Denon commande aux sculpteurs Moutoni puis Bridan un modèle grandeur nature en bois et fer, recouvert de plâtre. Il est installé sous un vaste hangar au sud-est de la place de la Bastille. Un gardien, le dénommé Levasseur, lui est affecté. Il loge dans une des pattes de l'éléphant.

Mais en 1815, la Restauration stoppe le chantier. S'en suivent idées d'abandon et tentatives de terminer le projet. L'éléphant en plâtre reste là et se dégrade peu à peu. On raconte qu'il héberge des milliers de rats, qu'il sert de refuge aux voleurs. Dans son roman, Victor Hugo en fait le refuge du jeune Gavroche.

Finalement, à la place du pachyderme, on érigera la colonne de Juillet en mémoire des victimes des trois journées de 1831. Et ce n'est qu'en 1846 que le modèle en plâtre, en piteux état, est démoli. Effectivement, des cohortes de rats s'en échappent, terrorisant pour longtemps le quartier.

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Lorsqu'on lit ces incroyable histoire, on se demande pourquoi elle n'est pas plus connue. Pour ma part, jamais je n'avais entendu parler de ce projet gigantesque et j'ignorais que la taille excessive du socle de la colonne de Juillet, les têtes de lions sur son pourtour, la voûte circulaire en sous-sol, le passage du canal Saint-Martin dataient du chantier de l'éléphant.

L'intérêt de ce beau livre, passionnant, est multiple : raconter cette incroyable histoire, bien sûr, mais aussi l'illustrer très abondamment avec de nombreuses reproductions de gravures et dessins, élargir la réflexion à la vision de l'orient à cette époque, aux réalisations artistiques et architecturales sur le thème de l'éléphant, etc.

La dernière partie de l'ouvrage est spectaculaire et m'a fait croire que cet éléphant existait bien ! Les auteurs ont en effet reconstitué virtuellement le monument et font défiler à ses pieds majestueux les Parisiens de 1930, 1936, 1968, 2013, etc.

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Je vous conseille donc vivement cet ouvrage aussi agréable à lire qu'étonnant et instructif.

L'éléphant de Napoléon

Matthieu Beauhaire - Mathilde Béjanin - Hubert Naudeix - Préface de Georges Poisson

Editions Honoré Clair - 96 pages - ISBN : 978-2-918371-17-5 - Octobre 2014 - 32 €

NOUVELLE CREATION : LE DRAGON DE KOMODO

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Voici une nouvelle sculpture, encore en terre : le "Dragon de Komodo". Ce très grand varan, sorte de lézard, vit en Indonésie centrale, dans quelques îles près de Bornéo, dont l'île de Komodo. Il en reste environ 5000 individus.

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Varanus komodoensis peut dépasser les trois mètres et peser plus de 150 kg. Le plus grand varan connu mesurait 3,13 m pour 166 kg.

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Le Dragon de Komodo peut courir à 20 km/h et plonger profondément. Les jeunes grimpent aux arbres pour éviter de se faire dévorer par les grands adultes. Ceux-ci possèdent un corps massif, aux pattes puissantes armées de très grandes griffes. Leur queue est aussi longue que leur corps. Ils marchent généralement à pas assez lents, les coudes vers l'extérieur, ce qui leur donne un air patibulaire, la queue traînant au sol. Ils sortent constamment leur langue, qui est leur principal organe sensoriel. Leur peau forme de nombreux plis.

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Les Dragons de Komodo peuvent s'attaquer à des proies aussi grosses qu'un cerf, un sanglier et même un buffle. Pour ce faire, ils mordent un animal et attendent patiemment que cette blessure s'infecte. Selon certaines sources, l'infection est rapide à cause des marigots, où traînent tous les microbes et bactéries imaginables, et du climat humide et chaud. Selon d'autres sources, le dragon de Komodo empoisonne lui-même ses proies, soit par venin, soit par les nombreuses bactéries hébergées sur ses gencives et ses dents. La question de savoir si le dragon de Komodo est venimeux ou non ne semble pas tranchée. Vidéo Dragon et buffle

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La mâchoire de ces animaux peut s'ouvrir démesurément et leur permet d'avaler une proie aussi grosse qu'une chèvre. Le varan de Komodo peut être dangereux pour l'homme. Toutefois, les cas d'attaques sont très rares. Nicole Viloteau, herpétologue, a réussi à approcher de très près les dragons et a établi une sorte de familiarité avec eux, allant jusqu'à les caresser, les abreuver, arracher les tiques qui les font souffrir, etc. Les varans restent toutefois imprévisibles. Voir : Vidéo Nicole Viloteau et dragons

Dans l'un des derniers James Bond, Skyfall, une rixe se termine dans une fosse contenant des dragons de Komodo et ceux-ci n'ont pas l'air d'apprécier cette intrusion : Vidéo James Bond et les dragons

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Je me suis attaché à rendre ici l'aspect massif d'un grand varan, son ventre lourd, ses pattes puissantes et sa tête si particulière. Il se hisse sur ses antérieurs pour apercevoir une proie ou quelque chose qui l'intrigue. La peau laisse deviner par endroit l'aspect écailleux, toutefois beaucoup moins marqué que sur un crocodile.

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ROSA BONHEUR SUR FRANCE CULTURE. DOMMAGE QUE...

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Du 7 avril au 25 juillet, le musée national de Port-Royal des Champs présente une exposition sur "Rosa Bonheur et sa famille : trois générations d'artistes". Voir : Rosa Bonheur à Port-Royal des Champs

Le 16 avril 2016, France Culture consacrait une émission à Rosa Bonheur, illustre artiste dont j'ai abondamment parlé ici. La journaliste Perrine Kervran m'a interrogé et j'ai donc participé - un peu - à cette émission, aux côtés notamment de Marie Borin, excellente biographe de Rosa Bonheur et qui est certainement la personne qui connaît le mieux cette grande artiste, puisqu'elle a eu accès à de très nombreux documents inédits dans les archives de sa propriété, le château de By à Thomery.

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Le château de By à Thomery

L'intérêt d'une telle émission est de rendre l'artiste très vivante et d'être facile et agréable à écouter. Différents points de vue sont confrontés et c'est instructif : c'est donc une belle émission que je recommande.

Mais il est curieux de constater que l'émission consacre autant de temps à la supposée homosexualité de Rosa Bonheur : ce sujet revient à plusieurs reprises comme si c'était important. Or, jamais Rosa Bonheur, femme éminemment forte et libre, n'a déclaré ou laissé entendre qu'elle était homosexuelle, malgré les affirmations farfelues que l'on entend au cours de l'émission ("lesbienne assumée" !). 

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Comme le dit fort bien Marie Borin, Rosa a certainement été choquée, bouleversée par la vie très difficile de sa mère, dont un mari fantasque prenait fort peu soin, et qui est morte jeune d'épuisement. Son corps a été mis dans la fosse commune faute de moyens, alors que son père oubliait de faire vivre sa famille et se consacrait au saint-simonisme, alors devenu une sorte de secte un peu folle.

Si Rosa a choisi de ne pas se marier, c'est certainement, comme elle le dit, pour ne pas tomber sous la coupe d'un mari qui se comporterait comme son père (que pourtant elle aimait) vis-à-vis de son épouse. Rosa a donc choisi de vivre libre, partageant sa grande maison avec Mme Micas et sa fille - elle considérait la famille Micas comme sa propre famille - puis avec Anna Klumpke, artiste américaine. Il n'y a donc pas grand chose d'autre à en dire.

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A propos de cette prétendue homosexualité, Rosa dira de ceux qui en ont vu la trace dans son amitié pour Nathalie Micas puis Anna Klumpke qu'ils n'ont rien compris. Elle précisera à la fin de sa vie qu'elle est "toujours restée pure" et fera écrire sur sa tombe que "l'amitié est une affection divine". Elle appelait sa maison "le domaine de la parfaite amitié".

Son indépendance d'esprit et financière, son anticonformisme surprenant pour son époque et qui s'exprimera tant de fois même vis-à-vis des rois, reines et empereurs, l'auraient conduit à assumer sans complexe sa condition homosexuelle si cela avait été la réalité - et nul n'aurait eu à la juger ! - mais ce n'est pas le cas. Il est risible d'entendre que le portrait où Rosa Bonheur pose avec un petit chien sur les genoux et son ami Anna près d'elle est la marque d'un petit couple bourgeois installé dans son homosexualité ! Les autres arguments avancés sont également sans fondements. 

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Il est vrai qu'en faisant intervenir très longuement une historienne d'art qui n'a pas écrit de livre sur Rosa Bonheur mais a participé au Mouvement de Libération des femmes (MLF) en 1971, à la fondation du Front homosexuel d'action révolutionnaire et des Gouines rouges, qui s'est fait une spécialité de l'homosexualité féminine, la journaliste savait à quoi s'attendre... Et d'ailleurs, sur le site de France Culture, Rosa Bonheur est présentée ainsi : "Reconnue à l'époque pour son Marché aux chevaux, on s'en souvient aujourd'hui comme une figure pionnière de la cause homosexuelle et féministe". Tout est dit : son oeuvre n'aurait donc plus d'importance aujourd'hui mais ce qui compte, c'est d'imaginer sa vie intime et d'en faire un symbole d'une cause qui lui était en fait complètement étrangère et qu'elle a réfutée elle-même.

Dommage donc qu'une grande artiste comme Rosa Bonheur soit ainsi l'objet de jugements hâtifs et de tentatives de récupération alors que c'était une femme libre, indépendante, forte, généreuse, qui a pris les moyens de vivre différemment des autres, sans juger, mais qui n'aurait certainement pas appréciée de voir sa vie intime ainsi déformée, comme si son indépendance dérangeait et devait être vite rangée dans une case.

Hormis ces divagations (qui n'ont pas plus d'intérêt que de se demander si elle n'était pas végétarienne, si elle avait des enfants cachés ou si elle aurait été résistante ou collaboratrice pendant la guerre de 40 !), l'émission est très intéressante. Bien entendu, 59 minutes, c'est beaucoup trop court pour vraiment connaître la très riche vie de Rosa Bonheur et sa famille. Je conseille donc de lire plusieurs ouvrages :

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L'indispensable Rosa Bonheur - Une artiste à l'aube du féminisme - Marie Borin.

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Si vous réussissez à le trouver, le formidable et très touchant livre de Anna Klupke, qui a longtemps partagé le domicile et l'amitié de Rosa Bonheur

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Le petit livre très bien fait édité par le Musée de Vernon à l'occasion d'une belle exposition sur Rosa Bonheur 

Et pour réécouter l'émission :

France Culture : Rosa Bonheur

NOUVELLE CREATION : XANTHIPPE, FEMELLE CHIMPANZE

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Il y avait longtemps que je n'avais pas fait de singe. Voici donc Xanthippe, femelle chimpanzé.

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Je ne vais pas décrire à nouveau ces grands singes que sont les chimpanzés : il suffit de se reporter à la note relative à Socrate (les plus érudits feront d'ailleurs le lien entre Socrate et Xanthippe !) : Note sur Socrate et sa tortue

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On devine évidemment qu'il s'agit d'une femelle âgée, qui a déjà bien vécu et à qui "on ne la fait pas". Elle a cet air malin et très humain si troublant. "Je fais confiance aux gorilles mais je me méfie des chimpanzés, qui sont aussi voyous que les hommes", me confiait Pierre Thivillon, créateur du Parc animalier de St-Martin-La-Plaine (Loire), qui héberge beaucoup de grands singes dont plusieurs chimpanzés.

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Pierre m'avait fait remarquer que les singes n'ont pas de fesses aussi marquées que les hommes puisqu'ils restent peu de temps en position verticale. Xanthippe a, comme tous les adultes de son espèce, un dos puissant, des mains longues et aime les poser sur les dernières phalanges.

GRANDEUR NATURE LYON : UNE CLASSE DE CM2 SUIT ATTENTIVEMENT LE PROJET

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Lors du lancement de "Grandeur Nature Lyon", ce formidable projet qui permettra d'installer, en avril 2017, une girafe et un girafon en bronze en taille réelle au cœur du Parc de la Tête d'or à Lyon, nous avions souhaité que des enfants puissent suivre spécialement le déroulement des opérations tout au long de l'aventure.

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En effet, les enfants sont capables et même avides d'explications tant sur la biodiversité que sur l'art, et ils sont, parfois plus que les adultes, capables d'émerveillement si on leur en offre l'occasion.

Très tôt, donc, avec l'équipe du fonds de dotation Devenir qui porte le projet, nous avons demandé à la Mairie de Lyon de bien vouloir soumettre l'idée à l'Inspection d'Académie et à des écoles primaires. C'est ainsi qu'une classe de CM2 de l'école Jean Rostand à Lyon a été sélectionnée. La proximité de l'établissement avec le Parc de la Tête d'or et le dynamisme du maître d'école de cette classe, Michel Tchoukriel, justifient pleinement ce choix.

Damien présente le projet des girafes aux CM2 de l'école Jean Rostand Lyon.jpg

Le 11 février 2016, j'ai donc passé une grande partie de l'après-midi face aux enfant pour leur expliquer l'histoire de la sculpture animalière française, les différentes étapes de la création d'un modèle puis de sa réalisation en bronze, comment on devient artiste, quelles sont les sources d'inspiration, etc. La conférence, qui devait durer une heure, a presque doublé ce temps, car les enfants, très attentifs et intéressés, ont multiplié les questions.

Toute la séance a été filmé par Jean-Dominique Nogier, qui réalise un documentaire sur Grandeur Nature Lyon.

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Le 1er avril, le CM2 de M.Tchoukriel a visité l'exposition organisée par le CIC de Lyon en collaboration avec la galerie Michel Estades.

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Puis, le 25 avril, c'est la giraferie du zoo de Lyon, au Parc de la Tête d'or, qui a reçu les enfants. Guidés par Sabine de Roux, la responsable pédagogique du zoo, ils sont entrés dans le vaste bâtiment dont l'accès est habituellement réservé aux soigneurs et ont ainsi approché de très près les grands herbivores.

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Ils ont reçu beaucoup d'explications sur l'habitat naturel, les conditions de captivité, la nourriture des girafes, etc. Une magnifique après-midi, qui avait été bien préparée par la classe et son maître puisqu'ils connaissaient visiblement déjà bien les mœurs de ces grands animaux. Le Progrès de Lyon s'est fait l'écho de cette visite.

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La prochaine étape devrait avoir lieu en juin. Toute la classe partira visiter la fonderie Barthélémy Art à Crest, qui réalise en ce moment les sculptures que l'on pourra admirer à Lyon dans moins d'un an. Les enfants pourront voir en réalité les différentes étapes de la réalisation d'un bronze : moulage, cire, retouches, cylindres de plâtre, coulée, démoulage et décochage, retouches bronze, patine...

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Une telle visite est rare : les enfants connaissent souvent bien les commerces, les bureaux où leurs parent travaillent mais peu ont déjà eu l'occasion de voir une usine en pleine activité : bruits, odeurs, machines au service de l'art leur laisseront un souvenir impérissable.

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RÉALISATION DES GIRAFES GRANDEUR NATURE : C'EST PARTI !

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Puisque grâce aux grands mécènes et aux nombreux et généreux donateurs des deux campagnes de financement participatif, nous avons quasiment réuni le budget nécessaire à la réalisation de la girafe et du girafon en bronze grandeur nature, la commande a été passée à la fonderie Barthélémy Art à Crest. Nous sommes confiants sur le bouclage définitif du budget tant le projet suscite d'intérêt.

Livraison prévue pour installation au cœur de Lyon : mi-avril 2017.

Un grand merci à tous ceux qui soutiennent ce projet !

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Pour mémoire, le modèle créé spécialement pour cette opération (photo ci-dessus) a donc été moulé et réalisé en cire, puis numérisé et des corrections ont été apportées sur ordinateur (voir les notes précédentes).

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Puis l'impression en cire de l'agrandissement a commencé. La fonderie Barthélémy Art a mis au point un procédé révolutionnaire d'impression de cire qui permet des retouches beaucoup plus faciles que sur le "PLA", sorte d'amidon donnant l'aspect du plastique (ci-dessous). Etant donné la grande taille des girafes, elles sont imprimées par morceaux qui seront ensuite assemblés.

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Voici les premières parties du girafon : le cou et une patte postérieure en cire brune, ce qui permet d'ailleurs d'imaginer facilement l'aspect des pièces en bronze. On mesure ici l'ampleur du projet et la taille qu'auront les girafes lorsqu'elles seront entièrement réalisées !

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Enfin, rappelons que la girafe et le girafon en "petite" taille (53 cm de haut et 68 cm de long tout de même !) qui servent de modèle pour l'agrandissement ont été édités en bronze. Cinq exemplaires ont déjà été acquis par des collectionneurs qui sont heureux de posséder le modèle original des grandes sculptures qui seront installées au Parc de la Tête d'or en avril 2017.

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ILS ONT PARTICIPE A LA SECONDE CAMPAGNE DE FINANCEMENT PARTICIPATIF

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Apportant 5 €, 10 €, 50 €, 300 € voire même 1 000€, des dizaines et des dizaines de généreux donateurs se sont manifestés lors de la seconde campagne de financement participatif pour faire aboutir Grandeur Nature Lyon et permettre qu’au printemps prochain les grandes girafes en bronze soient installées au Parc de la Tête d’or, au cœur de Lyon.

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Photomontage


Toute l’équipe du projet, qui est porté par le fonds de dotation Devenir, leur en est très reconnaissante et les remercie vivement.

Voici une partie des donateurs de cette campagne 2016. S’y ajoutent encore une trentaine de personnes qui n’ont pas souhaité apparaître nommément.

NB : si votre nom manque ici ou si, au contraire, vous souhaitez qu’il soit retiré de cette liste, n’hésitez pas à nous le faire savoir (damiencolcombet@free.fr)

Pierre ALLYNDREE
Florian BAUCHER
Francoise BERGER
Virginie BERNARD
Louis CAPOURCY
Bruno CATALANO
Jacques CHARTIER
Justine CLUSAN
Béatrice COLCOMBET
Benoit COLCOMBET
Christian COLCOMBET
Eric COLCOMBET
Albane de CAHOUËT

Guillemette et Christophe GINDRE
Arnaud et France de LA FOLLYE DE JOUX
Sandrine de MAGNY
Bertrand et Marie-Antoinette de SAINTE-MARIE
Xavier et Marie-Noëlle de VARAX
Dominique de VIARIS
Arnaud de VILLENEUVE BARGEMON
David DELACHE
Isabelle DELATTRE
Magali DION-NOVAK
Michel DURAND
Cécile FARIGOULE
Anne FECK
Alain GLASS
Claude GUILLAUD
Anne HECDOTH
Pierre et Bérengère LAMY
Anne LECLERC
Damien LECONTE
Yann LESACHER
Frédéric MARMION
Isabelle MOUSSALLI
Elisabeth PELLET
Béatrice PIERLOT
Etienne et Stéphanie PIQUET-GAUTHIER
Maurice POMMIER
Chantal PORRAS
Géraldine POULY
Alban RACADOT
Marion RÉROLLE
Cabinet REYJAL & ASSOCIÉS
Chris ROBIN
Gaëlle RUPIN
Dominique SAVEROT
Eric SIBILLE
Olivia TREGAUT

NOUVELLE CRÉATION : LES ÉLÉPHANTS D'ASIE AU TRAVAIL

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Voici une nouvelle création, encore en terre bien sûr. Il s'agit de deux éléphants d'Asie guidés par leur cornac et s'efforçant de déplacer un tronc d'arbre.

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On reconnaît immédiatement l'origine asiatique des pachydermes à leurs petites oreilles, leur dos rond, le bout triangulaire de leur trompe et, pour les plus savants, le nombre d'ongles à leurs pieds, plus élevé que chez l'éléphant d'Afrique. Il s'agit ici de mâles puisqu'ils portent des défenses (mâles et femelles en portent en Afrique mais pas en Asie).

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Les éléphants sont souvent utilisés pour les travaux d'exploitation du bois en forêt. Ils sont d'une grande puissance et peuvent accéder à des zones où des tracteurs ne pourraient être acheminés. Toutefois, ils ont besoin de fréquents repos, ce qui ne leur est pas toujours accordé hélas. Les éléphants peuvent tirer de lourds fardeaux, les pousser ou même les porter en les calant sur leurs défenses. Comme ils ont l'épiderme très sensible, on place entre les cordes ou chaînes et leur peau des coussins de toile. Les cornacs - ou "mahouts" - dirigent les animaux par la voix, les pieds ou avec un crochet appelé ankuss.

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Au cours du XXème siècle, des tentatives de domestication des éléphants d'Afrique ont été menées au Congo belge, avec plus ou moins de succès. On a fait venir des cornacs d'Asie rompus à ce genre d'exercice, mais finalement l'expérience a été abandonnée. Toutefois, dans certains pays d'Afrique, on propose des safaris à dos d'éléphant.

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En Asie comme en Afrique, on ne peut faire travailler les éléphants mâles pendant leur période de "must", sorte de rut au cours duquel les glandes temporales des animaux secrètent un liquide qui coule sur les côtés de leur tête. Les pachydermes sont alors dangereux. Certains éléphants piquent aussi des crises de folie ; ils deviennent absolument incontrôlables et peuvent causer des dégâts importants. On dit qu'ils sont "amok", ce qui a d'ailleurs donné le titre à un roman de Stéphan Zweig.

Voir par exemple cette vidéo : Vidéo éléphant fou

Cette sculpture sera présentée sur un socle fin d'à peu près 50 cm x 15 cm. La hauteur de l'ensemble sera de 21 cm environ. Les défenses des éléphants seront plus courbes.

NOUVELLE CRÉATION : LES TROIS OKAPIS

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Voici une nouvelle création : les trois okapis.

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En discutant avec les uns et les autres, je suis étonné de constater que le mot « okapi » est connu de tous ou presque, notamment grâce à la revue pour enfants qui porte ce nom, mais que la réalité qu’il évoque est assez confuse : grand animal, zèbre, girafe, gazelle, Asie ou Afrique, animal disparu… Il y a parfois un peu de vrai dans tout cela mais personne ou presque n’a pu me décrire précisément l’okapi.

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Zoo de Beauval

C’est d’ailleurs amusant d’y voir le reflet de la découverte par l’Occident de ce grand mammifère : lorsque les premiers échantillons de peau furent rapportés d’Afrique au début du XXème siècle, on a cru y voir une mystification, une peau de zèbre ou d’âne, et nul n’imaginait qu’un animal pouvant mesurer 180 cm de haut au sommet de la tête avait pu rester méconnu. On peut relever ici que le même scepticisme était de mise lorsqu’un ornithorynque fut rapporté d’Australie ; la curieuse allure de l’animal a même fait penser à un canular : un plaisantin aurait fixé un bec de canard sur un corps de loutre ou de rat d’eau.

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Zoo d'Anvers

Les Pygmées d’Afrique centrale connaissaient évidemment depuis longtemps « O’api », ce géant farouche de leurs forêts presque impénétrables, et il leur arrivait d’en capturer dans des pièges à fosse. En 1890, le journaliste Stanley (celui qui prononça le fameux « Docteur Livinston, I presume ? ») raconta que les Pygmées lui avait parlé d’une sorte de grand âne-zèbre. Sir Harry Johnston partit alors en expédition à la recherche de ce qu’il pensait être une nouvelle race de zèbre et qu’il avait déjà baptisé Equus johnstoni.

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Okapi mâle (Terre)

De son voyage, il ne rapporta pas d’okapi mais deux crânes et une peau entière, dont on comprit vite qu’elle n’avait pas appartenu à un zèbre mais à une nouvelle espèce, renommé alors Okapia johnstoni.

Il fallut attendre 1918 pour qu’un animal entier et vivant arrive en Europe, à Anvers, mais il ne vécut que 50 jours. Le zoo d’Anvers s’est d’ailleurs fait une spécialité de ce ruminant : alors que, jusqu’en 1940, tous les okapis en captivité mouraient rapidement, un animal y vécut 15 ans. C’est également à Anvers qu’eut lieu la première naissance en captivité, mais le petit expira au bout d’une journée. Et c’est au zoo de Vincennes, en 1957, qu’eut enfin lieu la première naissance en captivité d’un animal viable.

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Faon d'okapi (Terre)

Okapia johnstoni est l’une des deux seules espèces de la famille fort réduite des Giraffidés. L’okapi n’est donc pas une antilope, ni un équidé, ni une gazelle, bien sûr.

Girafes et okapis ont des points communs : ils vont l’amble, ils possèdent un grand cou flexible et une très longue langue préhensile (l’okapi peut toucher la base de sa queue avec sa langue), de longues jambes qu’ils sont obligés d’écarter pour brouter ou boire au sol, ils possèdent des cornes osseuses (des « ossicones ») recouvertes de peau, absentes toutefois chez la femelle okapi.

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Zoo d'Anvers

Les okapis ont une superbe peau brun rouge, qui semble être d’un beau velours ras, rayé sur les cuisses et le haut des antérieurs. La tête des okapis est très curieuse et je dois dire qu’elle m’a donné beaucoup de difficultés : cette tête est longue, arrondie sous le maxillaire, très fin au bout du museau, elle présente des creux assez marqués, des bosses, les oreilles sont très grandes, les cornes du mâle ont une forme rare dans le règne animal puisqu’elles sont petites, recourbées et couvertes de peau. Les membres des okapis sont assez épais, plus lourds que chez les antilopes et gazelles, et cela les rapproche aussi des girafes.

L’okapi mesure environ 2 m de long sans compter la petite queue de 30 ou 40 cm de long, et pèse environ 250 kg.

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Zoo d'Anvers

Les okapis vivent sur une petite zone située dans le nord de la République Démocratique du Congo. Ils aiment la profondeur des forêts, recherchant une clairière sous la voûte des arbres géants, mangeant les feuilles, les fruits mais aussi les champignons.

On peut voir de beaux okapis au zoo d’Anvers, bien sûr, mais aussi au zoo de Lisbonne ou au parc de Beauval. Je me souviens d’en avoir vu autrefois au zoo de Vincennes. En les contemplant, on reste frappé par la curieuse élégance de ces animaux qui semblent timides et étranges avec leur tête très longue et étroite perchée au bout d’un long cou.

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Okapi mâle (Terre)

Cette scène des trois animaux est jolie mais pas tout à fait réaliste à l’état sauvage : en effet, le mâle et la femelle se rencontrent lorsque la femelle est en chaleur mais se quittent après la période d’accouplement. Mais je trouvais assez esthétique la courbe du cou du mâle, semblant attendre le petit que la femelle invite à se mettre en route. L’ensemble sera fixé sur un socle très fin.

Dimensions : 70 cm de long x 30 cm de haut x 40 cm de profondeur environ.

EXPOSITION TROUBETZKOY AU BORD DU LAC MAJEUR

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Au bord du lac Majeur en Italie, il y a une très jolie petite ville : Verbania. Avec ses quais paisibles et fleuris, ses cafés sous les arcades, ses immenses villas anciennes et ses grands jardins, sa belle pâtisserie, sa statue de Charles Borromée, la vue sur les îles du même nom, Verbania possède un charme particulier et un peu désuet.

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En haut d’une petite rue en pente, le « Museo Del Paesaggio » consacre une belle exposition au sculpteur Paul Troubetzkoy, dont on fête le 150ème anniversaire de la naissance et qui passa de longues années au bord du lac Majeur.

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Cet artiste né en 1866 à Intra en Italie et mort en 1938 près de cette ville eut une vie dense, excessive comme peuvent l’être les Slaves. Son père était Russe, descendant d’une grande famille aristocratique (Troubetzkoy était prince), sa mère cantatrice et pianiste américaine, il s’est marié avec une Suédoise puis, devenu veuf, avec une Anglaise. Son fils est né en Finlande.

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Monument aux morts

Excellent sculpteur, lauréat du Grand prix de sculpture à l’Exposition Universelle de 1900, Paul Troubetzkoy était un original, riche et perdant beaucoup d’argent au jeu, vivant avec des chiens, des loups et des ours, connu de tout le Gotha parisien et russe, dont il fait le portrait. Il était très proche de Tolstoï dont il a réalisé une beau portrait à cheval et avec qui il avait de longues discussions sur l’art et sa finalité. Il a fait réaliser ses bronzes chez les plus grands fondeurs : Hébrard et Valsuani.

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Vers 1906, Troubetzkoy rejoint en France la famille Bugatti. Il réalise de très beaux portraits, très expressifs et étonnamment modernes, de Carlo Bugatti et de son fils Rembrandt.

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On a dit de Troubetzkoy qu’il était proche du style de Rodin : il me semble qu’il a aussi inspiré Bugatti.

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Museo Del Paesaggio – Via Ruga, 44 – Verbania – Italie - Fermé le lundi

www.museodelpaesaggio.it

HERAKLES ARCHER PAR BOURDELLE

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Le 29 juin dernier, l’étude Drouot-Estimations mettait en vente à Paris un bronze de Emile Antoine Bourdelle représentant Héraklès archer. L’œuvre était estimé entre 150 000 € et 200 000 €. La Gazette de Drouot du 24 juin consacrait plusieurs pages à l'événement.

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Bourdelle est né à Montauban en 1861 et mort au Vésinet près de Paris en 1929 ; son père était menuisier-ébéniste et son fils a travaillé avec lui dès l’âge de 13 ans. En 1884, Bourdelle rentre au Beaux-Arts à Paris, après être passé par les Beaux-Arts de Toulouse. De 1893 à 1908, il travaille chez Rodin, dont il devient ami avant de se fâcher avec lui pour des histoires d'estimation du fonds d'atelier au moment du divorce de Bourdelle. A partir de 1909, il enseigne à l’école de La Grande Chaumière, où il aura pour élèves Giacometti, Germaine Richier, Matisse et bien d’autres.

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Bourdelle, qui taillait la pierre et modelait la terre, a réalisé un très grand nombre d’œuvres monumentales. On retrouve ainsi ses créations sur la façade du théâtre des Champs-Elysées ou au Palais de Tokyo à Paris, au fort Vauban de Briançon, sur le monument aux morts de Montauban, l’opéra de Marseille, etc. Bourdelle a exposé à Bruxelles, à la Biennale de Venise, à New-York, Chicago, Cleveland, etc.

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Le nombre d’œuvres de Bourdelle répertoriées est considérable. L’artiste a longtemps travaillé près de Montparnasse, dans la rue qui aujourd’hui porte son nom. Un musée lui est consacré.

Bourdelle a réalisé des œuvres de style différents : sa maternité est un modèle de délicatesse à la Dalou – que Bourdelle connaissait d’ailleurs bien – alors que sa Vierge à l’offrande fait penser aux anciennes sculptures bourguignonnes en bois et que « La force du Monument » annonce déjà, selon moi, la sculpture massive et colossale, sans âme, à la soviétique…

Revenons maintenant à notre Héraklès.

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Selon les différents articles parus dans La Gazette de Drouot, l’idée de cette grande sculpture serait née de la rencontre aux « samedis Rodin » , au début du XXème siècle, de Bourdelle et d’un bel officier de cavalerie, le Commandant Doyen-Parigot, qui accepta de poser nu vers 1909, dans une pose très inconfortable, pour réaliser Hercule – « Héraklès » - effectuant le 6ème de ses 12 travaux : la chasse aux oiseaux carnivores du lac Stymphale. Doyen-Parigot mourra au front en 1916.

Bourdelle va modeler huit études différentes de son archer : l’arc, le rocher et surtout le visage du héros évoluent au fil du temps. Le modèle avait demandé à ne pas être reconnu, et peu à peu, l’artiste en viendra à styliser de plus en plus la tête d’Hercule.

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Certaines de ces études seront éditées en bronze du vivant de l’artiste. Il existe aussi plusieurs tailles de l’archer. En effet, si le 8èmeétude proposée à Drouot mesure 62 cm de haut, dès 1909 un riche industriel, Gabriel Thomas, demande à Bourdelle une version en bronze de plus de deux mètres de haut. Il demande aussi l’exclusivité du modèle mais l’Héraklès archer rencontre un tel succès lors de la "Nationale" de 1910 que Bourdelle rompt l’accord avec G.Thomas et fait éditer plusieurs exemplaires. Colin Lemoine, responsable des sculptures au musée Bourdelle, estime qu’il existe trente bronzes de la version finale de l’Archer de par le monde.

Et il se trouve que l’un de ces modèles, fondue par Alexis Rudier, est au musée des Beaux-Arts de Lyon, où il côtoie le Lion au serpent de Barye, le très beau Victor Hugo de Rodin et tant d’autres merveilles.

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Cette œuvre de Bourdelle est très connue, et peut-être que les cahiers d’écoliers Héraklès, dont le verso s'ornait d'un Héraklès archer, y sont pour quelque chose. Il faut donc faire un effort de détachement pour la voir avec un œil neuf. Elle dégage une grande puissance : le dos très musclé, la grande taille de l’arc, la position des jambes, le regard vers le ciel, sont presque écrasants. La tête d’Héraklès n’est pas très belle et les mains comme les pieds sont un peu caricaturaux. D’ailleurs, on fit à Bourdelle d’avoir fait à Hercule des « pattes de lion ».

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Mais cette exagération est parlante : la tête intrigue, inquiète presque, et on retrouve chez Rodin, par exemple dans les Bourgeois de Calais, les membres démesurés, avec un effet psychologique fort.

Et pour conclure, le résultat de la vente à Drouot : Héraklès archer a été adjugé le 30 juin à 216 000 € hors frais.

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LE LION AU SERPENT DE BARYE

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Pour mettre en avant son nouveau parcours familial « Le bestiaire du musée », le Musée des Beaux-Arts de Lyon a mis en scène une petite fille rugissant face au « Lion au serpent » de Barye.

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Il est agréable de voir qu’un bel hommage est ainsi rendu au plus connu des sculpteurs animaliers français, Antoine-Louis Barye (1795-1875), dont la famille était précisément installé à Lyon et qui se fit connaître avec deux œuvres : « Tigre dévorant un gavial » et ce fameux « Lion au serpent ».

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Et Lyon a la chance d’avoir en dépôt le chef-modèle en plâtre de cette pièce monumentale (près de 2 m de long) créée en 1832 et éditée en bronze en 1905. Le bronze est d’ailleurs visible au Musée du Louvre.

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Ce lion est une invitation à découvrir ou redécouvrir la riche collection de sculptures du musée de Lyon, le charmant jardin du Palais Saint-Pierre permettant aussi de trouver un peu de fraîcheur.

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SEPTEMBRE ANIMALIER BRUXELLES

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La deuxième édition du magnifique salon "Septembre Animalier Bruxelles" se tiendra dans la capitale belge du 23 au 26 septembre. C'est une splendide manifestation qu'il ne faut pas manquer ; elle a été créée par Philippe Heim et Bruno Couck, en partenariat notamment avec le Salon National des Artistes Animaliers de Bry-sur-Marne, la Gazette de Drouot, les Editions Abbate-Piolé, le Musée Pompon, etc.

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Les locaux de l'ancienne Nonciature située dans le très chic quartier des Sablons forment un écrin remarquable sur deux niveaux.

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Et surtout, la sélection très stricte des organisateurs permet de retenir les meilleurs peintres, sculpteurs, photographes animaliers de France, de Belgique et même d'ailleurs. C'est une très grande fierté pour moi d'être présent aux côtés de Michel Bassompierre, Isabelle Brizzi, Pieter Van Den Daele, Danielle Beck, Patrick Villas, Guy Geymann, Mark Coreth, Jean Lemonnier, etc. Tous ces artistes ont été primés de nombreuses fois dans les plus grandes expositions.

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Le remarquable tigre de Christine Pultz (SAB 2015)

Ces trente artistes de renommée internationale présenteront chacun plusieurs œuvres et la plupart seront présents pendant une partie du salon.

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Pour ma part, je présenterai l'un des derniers exemplaires de la spectaculaire "Marche des éléphants" de 180 cm de long, qui a connu un succès fulgurant puisqu'il est déjà presque épuisé, "Le grand élan" mais aussi deux toutes nouvelles pièces : "Xanthippe, femelle chimpanzé" et "Le dragon de Komodo", qui n'a encore pas été montré en galerie.

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Je serai présent au vernissage et également vendredi 23. Je serais heureux de vous y rencontrer.

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Si vous souhaitez une invitation au vernissage, qui aura lieu jeudi 22, envoyez-moi un mail à damiencolcombet@free.fr

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Enfin, ne manquez pas de visiter le très beau site internet de l'exposition : http://sabexpo.be/

SAB - Septembre Animalier Bruxelles

Du 23 au 26 septembre de 11h à 20h

Ancienne Nonciature - 7 rue des Sablons - 1000 Bruxelles

INFO@SABEXPO.BE

LE DRAGON DE KOMODO EDITE EN BRONZE

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Le dragon de Komodo - en fait un grand varan pouvant mesurer plusieurs mètres de long - est sorti de la fonderie tout récemment. Ce modèle mesure 53 cm de long.

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Pour tout savoir sur ce curieux animal, vous pouvez vous référer à cette note : Nouvelle création : le dragon de Komodo

Mes lectures estivales m'ont amené à trouver par hasard un passage intéressant relatif au varan de Komodo dans le livre de Ton Schilling "Du tigre à l'ours - Souvenirs de la forêt tropicale", dont l'édition originale remonte à 1952 et qui a été réédité récemment (2016) par l'excellente Librairie de Montbel à Paris.

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 Voici quelques extraits de ce livre dont un chapitre entier est consacré aux varans :

"J'avais souvent entendu parler d'une espèce géante de varans qui se rencontrait, disait-on, dans des petites îles qui bordent à l'est l'archipel de la Sonde ; ces varans étaient des monstres des temps primitifs, surgissant des traditionnelles légendes des dragons. Quand, après six dures années dans la forêt vierge de Sumatra, l'on m'accorda quelques vacances, je résolus de [...] faire un voyage en goélette jusqu'à Komodo, l'île où il y avait le plus de dragons."

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L'auteur parvient à aborder dans les îles et à rencontrer des indigènes qui lui parlent des "buaja darat", littéralement "crocodile de terre", nom local des dragons.

"C'est cet après-midi-là que nous entendîmes parler d'un enfant qui, à peine trois mois auparavant, avait été attaqué par un grand varan. Il fendait du bois lorsque, tout à coup, un monstre surgit de l'alang-alang [hautes herbes] et s'empara de lui avec une force irrésistible. A ses cris déchirants, le père était accouru ; il avait, certes, pu éloigner le varan avec son parang [sabre], mais l'enfant était déjà dans un tel état qu'il mourut le lendemain dans des douleurs horribles. Cette affreuse image s'était gravée dans la mémoire de tous ceux qui avaient assisté à l'accident et à la mort de l'enfant. D'après ce que l'on nous racontait, il mourait certainement cinq à six personnes par an de la morsure d'un varan."

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Après de nombreuses traques et des heures d'attente, c'est enfin la rencontre avec "un petit spécimen, d'à peine un mètre de long" :

"Un cerf ou un sanglier nous aurait éventés tout de suite. Mais cet animal demeurait indifférent, la tête tournée de l'autre côté. [...] Le soleil brillait en reflets de bronze sur sa peau sombre, pendant autour de son squelette comme un sac beaucoup trop large. Le long de la partie supérieure couraient des plis et des fronces: c'était comme si un tailleur négligent lui avait cousu la peau sur le corps en gros points désordonnés. Les fortes pattes portaient d'énormes griffes acérées."

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Un autre observation sera plus impressionnante :

"C'était un spécimen magnifique, d'au moins 3 m de long. Avec des espèces de halètements rauques, que nous entendions parfaitement dans l'air calme, il se rua vers le cadavre [de sanglier]. Il se jeta sur sa proie, enfonça profondément ses griffes dans la chair, se dressa encore une fois sur ses pattes pour jeter autour de lui un regard inquisiteur. C'était un coup d’œil extraordinaire.

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Pareil à une image sculptée, irréelle, le varan se tenait à côté de sa proie, la tête plate de "dragon" brillait au soleil avec des reflets de bronze et se mouvait paresseusement sur la nuque courte. le paysage chaotique, pétrifié des alentours était bien le cadre qu'il fallait à ce monstre. Il arrive que la monstruosité devienne beauté : c'était le cas du varan, il était d'une beauté apocalyptique, grotesque, à peine de ce monde. Nous étions revenus à des millénaires en arrière ; nous nous trouvions en face d'un être qui n'existait plus..."

Il est difficile de rendre un plus bel hommage au Dragon de Komodo !

PHOTOS DU SAB 2016 (BRUXELLES)

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"Septembre Animalier Bruxelles" (SAB) se tient jusqu'à demain dans la capitale belge.

Cette deuxième édition est, comme l'an dernier, superbe ! Les plus grands noms de l'art animalier - photo, peinture, sculpture - sont réunis dans un cadre exceptionnel, celui de l'ancienne Nonciature, rue des Sablons, au cœur du quartier chic des antiquaires et galeries.

Trente artistes belges, français, britanniques et de bien d'autres pays, ont été soigneusement sélectionnés par les deux organisateurs, Bruno Couck et Philippe Heim, et présentent chacun environ 5 œuvres, ce qui représente donc au total près de 150 œuvres d'art.

Beaucoup de collectionneurs et d'artistes étaient présents lors du vernissage jeudi dernier et il est d'ores et déjà certain que ce salon est une réussite.

Voici des photos de quelques-uns des artistes et des salles avant l'ouverture du salon - ce qui explique qu'il n'y ait encore personne ! - puis pendant le vernissage.

Le "SAB" ferme ses porte demain mardi soir.

SAB - Septembre Animalier Bruxelles

Du 23 au 26 septembre de 11h à 20h

Ancienne Nonciature - 7 rue des Sablons - 1000 Bruxelles

INFO@SABEXPO.BE

http://sabexpo.be/

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Bruno Couck, l'un des deux organisateurs du SAB

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Alain Thimmesch

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Chantal Porras

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Christian Laurent

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Christine Pultz

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Damien Colcombet

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Hélène Arfi

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Isabelle Brizzi

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Marie-Louise Sorbac

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Michel Bassompierre

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Norma Bessierres

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Florence Jacquesson

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Sonia Sibiet

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Philippe Ragot

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Héron (Hélène Arfi)

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Paresseux (Chantal Porras)

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Tigre (Christine Pultz)

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Impalas (Mark Coreth)

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Bronze (JF Gambino) et huile (D.Beck)

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Bronze (JF Gambino) et huile (D.Beck)

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Faucon (JF Gambino)

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Martin pêcheur (H.Arfi)

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Buste de fauve (F.Jacquesson)

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GRANDEUR NATURE LYON : LE GIRAFON EN CIRE EST PRÊT !

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Et voici quelques photos du girafon en cire grandeur nature !

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L'ensemble a été réalisé grâce à une imprimante 3D imaginée et construite spécialement par la fonderie Barthélémy Art à Crest (Drôme). L'agrandissement a été fait en plusieurs parties, à l'échelle 5, à partir de ma maquette en terre de la girafe et du girafon. Comme on le voit sur ces photos, l'assemblage des différents blocs de cire est une tâche difficile car malgré la souplesse relative de la cire, il faut que les morceaux s'assemblent parfaitement afin que les inévitables ajustements et corrections à faire puissent être identifiés.

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Toute la surface de la pièce a ensuite été retravaillée pour gommer les imperfections et redonner plus de "nervosité"à l'agrandissement. Pour ce travail, en étroite collaboration avec les retoucheurs de la fonderie, j'ai porté une attention toute particulière à la tête, à la crinière et aux sabots du girafon.

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Lorsque toutes ces retouches ont été terminées, les différents blocs de cire ont été désolidarisés et sont partis à la fonte. Pendant ce temps, la girafe adulte est en cours d'impression en cire.

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Le très beau magazine Jours de Chasse qui vient de sortir (n°65 - Automne 2016) se fait l'écho de Grandeur Nature Lyon avec ce bel article :

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XANTHIPPE EN BRONZE

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Voici l'édition en bronze de Xanthippe, la femelle chimpanzé.

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Pourquoi ce curieux prénom pour ce singe ? Tout simplement parce que c'est celui d'une des deux femmes de Socrate. Or, mon précédent chimpanzé, celui qui tenait une tortue sur les genoux et les modèles sont maintenant épuisés, s'appelait précisément Socrate. Et à l'origine de ce dernier nom, il y a mon gorille qui portait le nom de Platon puisqu'il était inspiré du vrai gorille Platon, pensionnaire du zoo de St-Martin-La-Plaine (Loire). Ainsi, après avoir fait Platon, j'ai naturellement donné à mes grands singes suivants les noms de Socrate pour le chimpanzé, Aristote pour l'orang-outan et Xanthippe pour la femelle chimpanzé.

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Platon

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Socrate

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Aristote

Xanthippe mesure 25 cm de haut, ce qui est un petit moins que le mâle Socrate (32 cm), mais celui-ci était assis sur une borne.

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Xanthippe est une femelle âgée, ce qui se voit à sa face ridée et un peu aussi à son allure débonnaire. Elle a certainement une belle descendance et semble un peu amusée par la marche du monde...

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Un exemplaire de cette guenon est actuellement visible à la galerie Estades de Lyon.

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